Jennifer Etnier, membre de l’American College of Sports Medicine, se concentre sur les avantages cognitifs de l’activité physique. Sa mère a inspiré sa démarche de sensibilisation au pouvoir de l’exercice physique sur les fonctions cérébrales.
Tout a commencé lorsqu’elle a remarqué la différence entre la capacité de sa mère à résoudre des problèmes, principalement autour de la technologie, et celle de son père. À l’âge de 80 ans, sa mère joue encore au pickleball pendant deux à trois heures par jour, ce qui n’est pas une activité habituelle pour les personnes âgées. Elle fait aussi beaucoup de randonnée, et elle reste active grâce au jardinage et à toutes sortes d’autres activités.
Elle en a déduit que faire de l’exercice une routine quotidienne, dès l’enfance, pourrait être la clé pour prévenir ou ralentir certaines des maladies liées à la vieillesse. De multiples études ont démontré l’efficacité de l’activité physique, dans l’amélioration de la santé cognitive, tout au long de la vie humaine, notamment chez les personnes âgées de 40 à 65 ans et ayant des antécédents familiaux de maladie d’Alzheimer.