
Des « nouveaux » programmes d’amaigrissement sortent chaque jour sur la toile ou dans les médias à l’approche de l’été notamment. Souvent ils ne sont efficaces que dans l’optique de perdre 1 ou 2 kg avant d’enfiler le maillot de bain, mais seront rapidement décriés, voir dangereux, dès lors qu’il s’agira d’une perte de poids conséquente et durable.
A l’approche de la journée mondiale de lutte contre l’obésité qui aura lieu le 4 mars, il nous semblait nécessaire de vous expliquer notre démarche globale d’accompagnement des personnes en situation de surpoids et ce qui fait probablement notre différence!
- pas de solution miracle
- pas de solution facile et sans changement d’habitude
- un changement clairement annoncé comme étant à vie (sinon on reprend tous les kilos)
- un taux de réussite presque équivalent aux opérations bariatriques (bypass, sleeve)
Mais surtout, on vous donne des preuves de ce que nous avançons, car notre protocole
- a été étudié par 62 cabinets médicaux éparpillés dans toute la Suisse
- est validé par Swissmedic
- est distribué par Polymed Medical, entreprise suisse dans les solutions pour le corps médical

Les analyses de l’étude ont été menées sur un panel de 111 femmes et 48 hommes. L’âge moyen s’élevait à 47.8 ans. La taille moyenne des patients était de 169 cm. Le poids de départ moyen était de 80,6 kg, l’IMC moyen de 28,2 kg/ m2 , le tour de taille moyen de 98 cm et le tour de hanches moyen de 106 cm.
Après 7 semaines, les patients avaient perdu en moyenne 7,2 kg ou 8,8% de masse corporelle; l’IMC avait diminué de 2,5 kg/ m2 , le tour de taille de 9 cm et le tour de hanches de 7 cm. La perte de poids de 7,2 kg concernait 6,1 kg de tissus graisseux, ce qui correspond à une réduction de plus de 20,3% de la masse grasse.
Les analyses de laboratoire n’ont montré aucune évolution pathologique pendant le régime. Les taux d’insuline sont passés en moyenne de 8,66 mU/l à 7,53 mU/l et l’indice HOMA, qui permet d’évaluer l’insulinorésistance, de 2,09 à 1,74; l’évolution était surtout marquée chez les hommes. Le protocole alimentaire est ainsi sans contre-indication (au contraire) pour les personnes en prédiabète ou souffrant de diabète de type II.

Conclusions après la première partie de l’étude du régime BDMC
Avec ce programme minceur, les patients peuvent perdre environ 9% de leur poids ou 20% de leur masse grasse en seulement 7 semaines, sans éprouver de forte sensation de faim.
L’insulinorésistance est améliorée, comme en témoigne l’évolution de l’indice HOMA. Il est probable que la résistance à la leptine augmente, puisque la nette diminution du taux de leptine ne s‘accompagne pas d’une importante sensation de faim pendant la phase de régime. Les mécanismes de l’insulino-résistance et de la leptino-résistance ne sont pas encore connus avec précision. L’avenir dira si l’on peut obtenir des résultats meilleurs à long terme.
Résultats de la seconde partie de l’étude du régime après 12 et 18 mois

Les premiers résultats intermédiaires après 12 mois sont très réjouissants. On observe encore un poids 7.4% plus bas que le poids de départ ainsi qu’une réduction graisseuse de 16.8%. Le tour de taille reste quant à lui en moyenne toujours 8 cm inférieur à la valeur de départ.
L’OMS définit un régime réussi quand la perte de poids initiale est maintenue au moins 5% en dessous du poids de départ 12 mois plus tard. Des 69 patients suivis sur 12 mois, 64 avaient réduit leur poids corporel de plus de 5%, ce qui correspond à un taux de succès de 93%. De ce point de vue, 77% de ces participants (49 sur 64) ont atteint l’objectif défini par l’OMS.
Les données récoltées à ce jour après 18 mois sont très réjouissantes, puisque nous avons encore 70% de personnes ayant atteint l’objectif.
Natacha Delessert, directrice, Bien Dans Mon Corps Sàrl.
L’entreprise Bien Dans Mon Corps a pour mission l’accompagnement des personnes en situation de surpoids dans leur remise en forme globale. Alimentation – Mental – Mouvement. – www.moncorps.ch